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duMont Saint-Michel

Division F. 231r.
Numérisations
Description matérielle
fragment
Titre donné par le manuscrit s. t.
Identification Hugo Prima (Hugues d’Orléans) Disticha super Lucium III

Transcription du texte

Transcription du texte

Intitulé de début : -

Incipit :

Lucius est piscis rex at(que) tirannus aq(ua)r(um) / A quo discordat lucius iste p(ar)um […] (f. 231r)

Explicit :

[…] Illor(um) uitas si lanx equata leuaret / Plus r(ati)onis habet qui r(ati)one caret. (f. 231r)

Intitulé de fin : -

Formule conclusive : -

Annotation(s) : -

Glose(s) : -

Zone des notes

Notes sur l’identification

Meyer (éd.) 1907, 79.

Les ff. 228-230 et les ff. 230v-232v sont composés de textes inconnus.

Note sur la description matérielle

Texte : -

Illustrations : -

Codicologie : Folios blancs (f. 228v, f. 229r et f. 231v) ; distiques copiés au XIII e siècle.

Mémento

Présentation du contenu

« Mélanges de sentences et de petites pièces de vers parmi lesquelles on remarque sur l’avant-dernier feuillet les distiques que François Pépin, dans sa Chronique (I, xi, ap. Muratori IX, 597) cite comme ayant été composés par Primat sur le pape Lucius III. Nous les reproduisons ici parce que le manuscrit d’Avranches nous offre des leçons meilleures que l’édition de Muratori : “Lucius est piscis rex atque tyrannus aquarum / A quo discordat Lucius iste parum. / Devorat hic homines, hic piscibus insidiatur / Esurit hic semper, hic aliquando satur. / Illorum vitas si lanx equata levaret / Plus rationis habet qui ratione caret.” ». (Delisle, 1872, p. 443). Les deux premiers vers se trouvent aussi dans Chronicon de rebus in Italia gestis (1184-1186) : « M.C.LXXXIIII, mense septembris, imperator Fredericus venit Lombardiam et primo intravit Mediolanum pacifice, postea Papiam, postea Cremonam, deinde Veronam ad colloquium cum domino Lucio papa qui nuper successerat Alexandro; et ibi stetit longum tempus, de quo Lucio papa dictum est: “Lucius est piscis et rex tyrannus aquarum / A quo discordat Lucius iste parum.” » (Huillard-Bréholles 1856, p. 137). Ce distique semble avoir été très célèbre au xii e siècle.

Avant ce poème, sur deux lignes, le texte suivant : « In om(n)i fr(atr)e tuo no(n) habeas fiduciam, q(uonia)m livor (est) in pl(ur)ibus dolum acuentibus ut novac(u)l(u)m, servi(e)nt ad oc(u)l(u)m et sub verbis dulcibus tuis pon(e)nt gressibus offendic(u)l(u)m ». C’est le début d’un hymne qui se trouve dans le manuscrit Montpellier, Faculté de médecine Ms H 196 (Staken & Relihan 1985, N o 37 M, p. 14).

Bibliographie

Éditions

Adcock F. (éd.) (1994), Hugh Primas and the Archpoet; translated and edited, Cambridge (Cambridge Medieval Classics ; 2).

McDonough, C. J. (1984), The Oxford Poems of Hugh Primas and the Arundel Lyrics, Pontifical Institute of Mediaeval Studies, Toronto, 1984 (Toronto medieval Latin texts, 15).

Meyer W. (1907), « Die Oxforder Gedichte des Primas », in Göttinger Nachrichten, 5, p. 75-175. Archive.org

Études

Bauer J. B. (1982), « Stola und Tapetum, zu den Oxforder Gedichten des Primas », Ebenda, Bd. 17, p. 130–133.

Delisle L. (1870). « Le poète Primat », Bibliothèque de l’école des chartes, tome 31. p. 303-311. DOI : 10.3406/bec.1870.446326. Persée

Ehlers W. W. (1977), « Zum 16. Gedicht des Hugo von Orléans », Ebenda, Bd. 12, p. 77–81.

Huillard-Bréholles J. L. A. (ed.) (1856), Chronicon Placentinum et Chronicon de rebus in Italia gestis, Paris, Plon.

Marti, B. M (1955), « Hugh Primas and Arnulf of Orléans », Speculum, 30/2, p. 233-238. DOI : 10.2307/2848472.

Weisbein N. (1945), La vie et l’œuvre latine de maître H. dit le Primat, Paris, 1945.

Stakel S. et Relihan J.C. (trad.) (1985), The Montpellier Codex. Part IV: texts and translations, Madison, AR editions (Recent researches in the music of the Middle Ages and Early Renaissance, 8), p. 14.

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