Apparat critique

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Pour citer cette page : Laboratoire de textes Norécrit, Actes des archevêques de Rouen (Pierre de Comieu) : n° p58état d’établissement du texte annoté par Émeline Mancel, sous la responsabilité de Grégory Combalbert, consulté le . [En ligne : ]

p58

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Pierre, archevêque de Rouen, informe un chanoine de Rouen et le curé d'Hacqueville qu'il a approuvé le compromis passé entre l'abbaye de Lyre et le curé de Radepont qui portait sur la troisième partie des dîmes de certaines novales dans l'enclave de la paroisse de Radepont, nommées les Essarts de la Lande et réclamées par le curé. Sur ce conflit les arbitres ont adjugé la troisième parties des dîmes aux religieux de l'abbaye de Lyre, à la condition qu'ils paient chaque années vingt sous de rente au curé, aux termes de la fête de saint Rémi et de Pâques ; et si à la mort dudit curé, son successeur voulait tenir le même accord, les religieux lui devront la même rente, dans le cas contraire elle s'éteindra.

Tableau de la tradition

Original

A. Original perdu.

Indication(s)

Acte perdu, mentionné dans l’inventaire du xviiie siècle des titres de l’abbaye de Lyre. Arch. dép. Eure, H 587, fol. 218 verso (nº 3).

Dissertation critique

La date de l'acte est signalée dans la marge de l'inventaire.

L’analyse est établie en tenant compte du régeste de la sentence des arbitres, qui suit l’acte archiépiscopal dans l’inventaire (fol. 218 verso, nº 3). « Sentence des arbitres par laquelle l'on voit que le différent étoit à l'occasion de la tierce partie des dixmes de certaines novales dans l'enclave de la paroisse de Radepont, nommées les Essarts de la Lande, que le curé reclamoit ; surquoy les arbitres, du consentement du curé, le deboutent de ses pretentions ; et en ajuheant cette tierce partie de dixme aux religieux, ordonnent qu'ils luy payeront tous les ans vingt sols de rente aux termes de St Remy et Pâques ; et que si aprés la mort dudit S° curé, son successeur veut tenir le même accord, ils luy feront la même rente, autrement elle demeurera eteinte. »

« Lettres de Pierre, archevêque de Roüen, a un chanoine de Rouen et au curé de Hacqueville, par lesquelles il aprouve le compromis qui avoit été fait entre leurs mains par l’abbaye et le curé de Radepont, au sujet de leur different pour raison des dixmes de ladite paroisse. »