Apparat critique

  • Texte édité
  • Témoin A
Pour citer cette page : Laboratoire de textes Norécrit, Actes des archevêques de Rouen (Pierre de Comieu) : n° p40état d’établissement du texte annoté par Émeline Mancel, sous la responsabilité de Grégory Combalbert, consulté le . [En ligne : ]

p40

1239 (n. st.), février

Pierre, archevêque de Rouen, notifie qu'il a renoncé aux droits d’usage qu’il détenait du roi librement et à perpétuité dans la forêt de ce dernier à Roumare et dans ses appartenances, en échange de quoi le roi lui assigne à savoir cent-six acres de terre aux environs de Déville. [...] Il reconnaît que ni lui, ni ses successeurs, ne pourront désormais rien réclamer dans cette forêt ou dans ses appartenances.

Tableau de la tradition

Original

A. Original scellé au Trésor des Chartes, Rouen I, n° 3, carton J 212. Selon la copie B, « scellé d'un sceau de cire jaune rembrunie, attaché à des lacs de soie brune ».

Copie(s) inutile(s)

B. Copie papier, collationnée sur l'original le 17 juillet 1779 par « Guillaume François Louis Joly de Fleury, chevalier, conseiller ordinaire du Roi en son conseil d’Etat, son procureur général, garde des titres, chartes, papiers et registres de la couronne. » Arch. dép. Seine-Maritime, C 2867.

Dissertation critique

L'édition est faite à partir d'un fac-similé de l'original, en attendant de pouvoir aller à Paris prendre les mesures.

Texte établi d'après A

Petrus, miseratione divina Rothomagensis archiepiscopus, universis presentes litteras ||2 inspecturis, salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod, cum illustris dominus Ludovicus, ||3 Dei gratia Francorum rex, pro usuagio quod in foresta sua de Romara et ejus ||4 pertinentiis habebamus, de voluntate et assensu nostro, centum acras assigna ||5verit nobis in una parte et preterea sex acras pro plateis vacuis prope ||6 Daevillam. Secundum quod mensurate sunt de mandato ipsius per mensuratores suos ||7 et regio signo signate et secundum quod mete sunt fixe, a nobis et successoribus nostris, ||8 pro dicto usuagio quiete, libere et pacifice imperpepetuum possidendas. Nos, pro ||9 nobis et successoribus nostris, dictum usuagium ipsi et ejus heredibus quitavimus ||10 penitus, ita quod in ipsa foresta vel ejus pertinentiis, nos vel successores nostri, ||11 nichil poterimus decetero reclamare. Datum anno Domini millesimo ducen-||12-tesimo tricesimo octavo, mense februario.