Actes des archevêques de Rouen (1231-1275)

À l’heure actuelle, les actes des trois premiers archevêques sont mis en ligne. Le corpus d’Eudes Rigaud est disponible seulement jusqu'à l'année 1257 ; le reste est en cours de relecture et devrait arriver prochainement.

Une partie de la documentation concernant les actes originaux reste à voir à Paris : lorsqu’un document n’a pas pu être consulté, il est signalé dans la dissertation critique.

Certaines analyses en français doivent être complétées : lorsqu’un passage demeure incertain, il est signalé entre crochets.

Les actes portent des numéros provisoires, indiqué par la lettre p devant le numéro de l'acte.

Le corpus inclut :

• - les actes suscrits par un archevêque de Rouen seul, dont le texte est conservé en totalité ou en partie, même s’il ne reste qu’un lambeau de texte ;
• - les actes suscrits conjointement par un archevêque de Rouen et un ou plusieurs autres personnages, qu’il s’agisse d’autres évêques, d’abbés, de dignitaires de de chapitres cathédraux ou de grands laïcs ;
• - les deperdita, c’est-à-dire les actes suscrits par un archevêque de Rouen, dont le texte est perdu mais dont l’existence est connue avec assurance. N’ont été retenues que les mentions pour lesquelles il est certain qu’un écrit donné au nom de l’évêque a existé. Ces actes perdus sont mentionnés dans d’autres actes postérieurs, dans des inventaires anciens ou dans des travaux d’érudits notamment. L’analyse en français propose, autant que possible, une reconstitution du contenu de ces actes.

Les actes sont classés dans l’ordre chronologique, au terminus ad quem en cas de fourchette de datation.

Le corpus n'inclut pas :

• - les notices narratives dans lesquelles un archevêque de Rouen est en position de disposant ;
• - les mentions d’actions archiépiscopales pour lesquelles l’existence d’un acte écrit donné au nom de l’archevêque n’est pas assurée (ces mentions sont nombreuses notamment dans la Gallia christiana, t. XI, et le recoupement avec les fonds d’archives existant montre que les actions archiépiscopales signalées ne se trouvent pas toujours dans des écrits donnés au nom de l’archevêque) ;
• - les lettres des archevêques de Rouen. La distinction entre une lettre et une charte peut s’avérer difficile à faire, compte tenu de la forme épistolaire que revêtent souvent les chartes (jusqu’à l’apprécation en Valete). Le critère retenu ici pour faire cette distinction n’est pas formel mais relatif au contenu du texte. La charte confère un droit ou pose une obligation à caractère normatif. Les textes qui n’entrent pas dans cette catégorie, parce qu’ils se contentent de donner des informations, de formuler des demandes ou de rappeler des événements, sont considérés comme des lettres.

Les actes sont classés dans l’ordre chronologique, au terminus ad quem en cas de fourchette de datation.