Apparat critique

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Pour citer cette page : Laboratoire de textes Norécrit, Coutume de Dieppe« La coustume des boulengers estrangers. », état d’établissement du texte annoté par Lény Retoux et Laurence Jean-Marie, sous la responsabilité de Laurence Jean-Marie, consulté le . [En ligne : ]

La coustume des boulengers estrangers.

{Fol. 7}Tous devez savoir que tous boulengiers estrangés pevent vendre pain a Dieppe iii fois la sepmaine, c'est assavoir le mardi, jeudi et samedi. Et se aucune des foires ordonnee a ladite ville, ilz y pevent venir vendre leur pain en quelque jour que elles escheent en paient tant esdiz jours comme esdites foires, pour chascune somme aporté de pain aporté a ladite ville, vendu ou nom vendu, i d. se il n'est franc. Et se son dit pain ne vendoit ledit jour, il le puet ramporter se paié a i d. comme dit est, en portent l'ensaigne de la viconté. Et se il plest auxdiz boulengiers de rapporter icellui pain du mardi au jeudi et tant faire le pevent, et icellui vendre a leur plaisir hors du marché au pain a quelque personne que bon leur semblera pour leurs user, ne ne le doivent ne pevent vendre a aucune personne qui le achette en intencion de revendre. Et doivent iceulz boulengiers faire pain et estre pezé en la maniere que dessus est escript pour les boulengers de la ville de Dieppe, et si font le contraire, ilz doivent estre pugnis, comme dit est ou au regart des gens de monseigneur deuement.

NotaÉcrit en rouge dans la marge. Que tout pain trouvé aux mains de boulengiers pour vendre, tant de Dieppe comme estrangiers, qui est trouvé insuffisant, le rapport des jurés considere la valeur du blé selon le jour, doit estre perdu pour lesdiz boulengiers et acquis a la volenté de monseigneur et aporté a sa recepte. Et mainteffois a esté ceste coustume [gardee et encore] est. Et mainteffoiz ledit pain avoit esté [donné] pour Dieu en la presence de pluseurs boulengers tant de Dieppe que ce de hors.

Apparat :

a. Écrit en rouge dans la marge |