Apparat critique
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Come l’en s’acquicte au grant poix de la viconté de l’eaue de Rouen. Premierement
Chacun marchant, soit achateur ou vendeur de Rouen ou de hors, paye pour chacun millier de quelles derrees que ce soient xiiii d., c’est assavoir x d. au roy et iiii d. au peseur. ¶Pour {Fol. 63v, BSG_2998}viiic pesant xii d., c’est assavoir viii d. et au peseur iiii d. ¶Pour viic pesant x d., c’est assavoir vii d. au roy et au peseur iii d. ¶Pour vic pesant ix d., c’est assavoir au roy vi d. et au peseur iii d. ¶Pour vc pesant vii d., c’est assavoir au roy v d. et au peseur ii d. ¶Pour iiiic pesant vi d., c’est assavoir au roy iiii d. et au peseur ii d. ¶Pour iiic pesant v d., c’est assavoir au roy iii d. et au peseur ii d. ¶Pour iic pesant iii d., c’est assavoir ii d. et au peseur i d. ¶Pour ic pesant ii d., c’est assavoir au roy i d. et au {Fol. 64, BSG_2998}peseur i d. Et paye l’en autant de demi cent ou de xxviii l. et demye come d’un cent pesant. Et au dessoubz de xxviii l. et demye, on ne paie que i d., mais que le marchant n’en ait plus vendu ou achaté que ic ou xxviii l., si ne paiera il que ii d. pour cent. Et se il y a ic xxviii l. et demye, il paiera autant come de iic. Et en paie autant l’achateur come le vendeur. ¶Et se il y a ung marchant, soit vendeur ou achateur, qui soit demourant hors du fief au maire, il paiera, {Fol. 64v, BSG_2998}aprés ce que il aura ce païé que il doit au roy et au peseur, i d. aux poitevines. ***Espace laissé vierge pour un pied-de-mouche qui n'a pas été réalisé.Et n’est nul tant soit franc, ne nulles derrees tant soient franches, qui soient francz de pesage, excepté le roy ou son aisné filz qui ne paie. Pour c, i d. aux poitevines, excepté les bourgois de Rouen qui demeurent au fief du maire. Et se il advient aucune foys que il convient porter le poix hors de la viconté, mais on ne le doit pas porter se il n’y a a peser ii milliers ou environ. Et si ne doit pas estre {Fol. 65, BSG_2998}porté hors de la viconté devant que on aura prins congié a celui qui rechoit le droit du roy. Et si ne le doit on point porter hors au jour de feste, c’est assavoir quant on n’a congié a la viconté de charger ou descharger aucunes derrees en l’eaue. ¶Nul vendeur ne peult peser a son poix en ung jour et a ung marchant plus que ii xiines. ¶Et se il est sceu que il poise plus de ii xiines a une pesee, la marchandise sera acquise au roy et forfaite, ou amende en sera faicte a la vollenté des {Fol. 65v, BSG_2998}fermiers ou de celui qui recepvra le droit du roy. Et se il est sceu que il livre a i marchant d’une marchandise plus de ii xiines sans prendre congié a celui qui rechoit le droit du roy, lez derrees ou marchandises seront acquises ou forfaites ou amende en sera faicte come dit est. Et si n’arra rien le peseur es forfaitures ne es amendes qui seront faictes a cause du poix. Ne nul ne peult donner congié de peser ne peser ne autre de peser hors de la viconté, fors celui qui rechoit {Fol. 66, BSG_2998}le droit du roy. ¶Et se il avient que i marchant, soit vendeur ou achateur, face peser a la viconté ou ailleurs aucunes derrees, se il les fait lever ou emporter sans païer ou deprier ou deprendre congié pour le pesage de celui qui rechoit le droit du roy, ¶sitost come lez derrees seront levees et portees hors de la viconté ou de la maison ou ilz auront esté pesees, celui qui rechoit le doit du roy lez pourra faire rapporter a la viconté come forfaictes {Fol. 66v, BSG_2998}ou amende en sera faicte come dit est. ¶Et se il avient qu’il faille aucune chose d’amendement au poix ou au banquet ou aux balences, celui qui rechoit le droit du roy le doit faire mectre, et lui doit estre rabatu en son paiement. ¶Et se il avient aucune fois que i marchant vent ou achete aucunes marchandises par plussieurs parties a plussieurs gens, come ung chlrs chandelier achate scieu a plussieurs bouchers, chacun boucher s’acquictera selon ce que il aura de scieu. ¶Se il y a xxviii l. et demye, {Fol. 67, BSG_2998}il paiera ii d. Et au dessoubz, i d. ¶Et se il est sceu que deux gens partent ensemble a ie marchandise, elle sera forfaicte ou amende en sera faicte come dit est. Et le vendeur ou l’achateur qui vendra ou achatera ces mesmesmenues dans les autres versions. parties s’en acquictera selon ce que il aura eu, soit au cent ou au millier. Et l’argent qui sera receu de cez parties sera parti. ¶Et se ainsi est que le roy puisse avoir avantage en sa part de chacun cent plus de ii d. Maiz s’il y a si poy d’argent que il ne puisse avantage avoir, {Fol. 67v, BSG_2998}il doit prendre pour chacun c ii d. et le peseur aura le residu. Et si aura le peseur tel avantage ou courtoisie come lez marchans lui vouldront faire. ¶Et quant il vient oynt de Bretaigne en une nef a i Breton ou a i marchant de hors, quant il a vendu il apporte au poix pour peser, le peseur prent ung dez oynteaulx, ne le mendre ne le greigneur, pour son avantage, maiz que la marchandise passe vc. ¶Et se il advient aucune fois que ung home fait peser {Fol. 68, BSG_2998}ou esmer sa marchandise sans estre vendue ne achatee, il paiera pour chacun millier xiiii d., dont le roy aura x d., le peseur iiii d. Et se aucun marchant vent ou achate aucune marchandise par le poix, si come il advient aucune fois que i marchant achate derrees a Harefle ou en Flandres ou ailleurs et lez vent par le poix que il lez a achatees sans venir au poix, le vendeur ne lez doibt livrer, ne l’achateur ne lez doit recepvoir, se ilz n’ont ainchoiz prins congié ou {Fol. 68v, BSG_2998}païé le pesage a celui qui rechoit le droit du roy. Car se ilz sont livrés aultrement, ilz sont forfaicts ou amendé come dit est autant que se lez derrees estoient pesees au poix du roy. Et si ne doit pas le poix estre pendu au dimenche, au jour de Noel et lez iii jours aprés Noel, ne a la Tiphaigne, a la Chandeleur, a la Marchesque, le jour de Pasquez et lez iii jours aprés se il n’est grant besoing, le jour de Penthecouste, ne lez iii jours ensuivant, le jour saint Jehan Baptiste, la Notre Dame my aoust, la Notre Dame septembresche, la {Fol. 69, BSG_2998}Toussains, se ces festes n’escheent au jour du vendredi et au jour dez foires. ¶Et se il advient que l’en poise a la viconté ii milliers ou iii de derrees, les marchans doivent aux vallés qui servent le poix pour chacun millier iiii d., soient vendus ou achatés. ¶Et si doivent avoir lesdis varlés pour porter le poix hors de la viconté v s., c’est assavoir ii s. vi d. de l’achateur et ii s. vi d. du vendeur. Car se eulx perdoient le poix ou le banquet, ilz le debvroient rendre ou faire amende a la vollenté de celui qui rechoit le droit du {Fol. 69v, BSG_2998}roy ou dez fermiers. Et si doivent porter lez varlés lez derres par devant lez autrez pour le pris que lez autrez en vouldroient avoir pour le porter.
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