Apparat critique

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Pour citer cette page : Laboratoire de textes Norécrit, Coutumes de la vicomté de l'eau de Rouen (BM Rouen Y 112 - Fin xve-début xvie siècle)« De faire la loy que l’en appelle derraine », état d’établissement du texte annoté par Laure Cébe, sous la responsabilité de Laurence Jean-Marie, consulté le . [En ligne : ]

De faire la loy que l’en appelle derraine

La loy que l’en appelle derraine par la coustume de Normendie est faicte en plusieurs manieres et en plusieurs conditions, aucuneffoys par deux tesmoingtz ou par trois ou par quattre ou par cinq ou par six ou par sept tesmoingtz par la coustume de Normendie. Et nonpourtant c’elle est gaigee en la viconté de l’eaue de Rouen, celuy qui la gaige la fera luy troysieme en ceste forme. C’est asscavoir que la justice dira a celuy qui aura gaigé la loy se il est garny et appareillé de sa loy faire. S’il dit « ouy », adonc luy elle sera declairé en ceste forme, sa main estendue sus le Livre, et dira aprés celuy qui tiendra les ples : « Se Dieu me ayde et ces sainctz, l’argent que vous me demandés, je ne vous doys » ; ou dire : « je ne feis pas ce ». Et adonc ce doit lever du serment et ce departir. Adonc les autres ***tesmoins ou aideurs dans les autres versions. doivent aller faire aussy, sans appeller ne detirer, et qu’ilz ne soient soubournez ne par priere ne par pris, et ce doivent approcher chacum par soy au Livre, la main estendue dessus, et puis dire l’escarissement en ceste forme : « Du serment que il a cy juré sauf serment a juré, se Dieu m’ait {Fol. 15v, BMR_Y112}et ces sainctz. » Et en telle maniere tous les autres doivent jurer. En quoy s’ilz muent ne delaissent riens des parolles qui leur sont declairees de la justice si comme il est dessus dict, celuy qui gaige la loy ou la desrene contre aucum autre que contre la court, il la pourra faire soy siste main.

Apparat :

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