Intitulé | Catalogue des manuscrits montois conservés à la British Library | ||
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Origine | Bibliothèque de l’abbaye du Mont Saint-Michel | ||
Datation | Du XIII e au XV e siècle | ||
Description matérielle |
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Organisme responsable de l’accès intellectuel | British Library (Royaume-Uni, Londres) | ||
Langue(s) | Documents en
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Cote | London BL Add MS 10289 | ||||||||||||||||
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Datation | vers 1275-1300 | ||||||||||||||||
Langue(s) |
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Description matérielle brève |
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Incipit repère | En la forest aveit un mont / En un planistre, alques roünt. (f. 2r) | ||||||||||||||||
Explicit repère | |||||||||||||||||
Intitulé | Recueil : Roman du Mont Saint-Michel de Guillaume de Saint-Pair et autres textes |
Origine : reliure British Museum / British Library, refaite en 1959.
Technique :
Décor :
Gardes : 4 gardes de papier non foliotées au début et la fin. Une main moderne a ajouté une table des matières au verso de la troisième feuille de garde.
FF. 179
190 × 135 mm
parchemin
Cahiers : « Le codex est composé de quinze cahiers de douze feuillets (lacunaire de deux folios dans le quatrième cahier, de trois dans le cinquième, et de deux dans le sixième) et d’un seizième et dernier cahier de six feuillets. Les réclames sont visibles à la fin de la plupart des cahiers et ont vraisemblablement été coupées par le couteau du relieur à la fin des premier et quatrième cahiers. Le début d’une œuvre ne correspond jamais (à l’exception du texte initial) avec le début d’un nouveau cahier. » (Gingras 2010, note 11).
Formule : 1 12-4 12-2, 5 12-3, 6 12-2, 7 12-15 12, 16 6.
« Le changement d’encre apparent pour Jouglet [f. 175v-178] et l’absence de décoration à partir de la Chanson d’amour [f. 172-175] laissent croire que les derniers textes du manuscrit on pu être copiés après la compilation d’un premier noyau, constitué des textes de Guillaume de Saint-Pair et d’André de Coutances et de la traduction de la Disciplina clericalis, auxquels ont été ajoutés des textes médicaux. » (Gringas 2010)
« La mise en page ne présente pas la même uniformité que la décoration. Le premier scribe copie le Roman du Mont-Saint-Michel sur une seule colonne de trente lignes, mais le reste du manuscrit est mis en page sur deux colonnes de trente lignes, à l’exception des recettes médicales transcrites en longues lignes et de la Venjance Nostre Seigneur qui revient à la disposition sur une seule colonne au recto du folio 82. Le retour à la mise en page sur une seule colonne au début de ce texte (qui ne correspond pas au début d’un nouveau cahier) pourrait s’expliquer par le changement de mètre marqué par le passage à la laisse de décasyllabes. Le changement de scribe, qui se fait sur l’avant-dernier feuillet du sixième cahier, a par ailleurs manifestement entraîné chez le nouveau copiste une hésitation sur la mise en page à adopter puisque les dix-neuf premiers vers de L’ Évangile de Nicodème sont copiés deux fois : d’abord sur une seule colonne au verso du folio 64, puis une nouvelle fois, sur deux colonnes, au recto du folio 65 » (Gringas 2010).
Écriture gothique. Plusieurs mains très proches. La première aurait copié le R oman du Mont Saint Michel ; l’autre main, ultérieure, aurait copié le reste du recueil. « Une troisième main ajoute une recette d’onguent blanchissant dans l’espace vacant à la fin de l’Évangile de Nicodème (f. 81v). L’espace libre au verso du folio 132 est occupé par une liste des Douze Pairs de France, copiée par le deuxième scribe, qui a aussi transcrit les Fables Pierre Aufors (f. 133r-172rb) et la Chanson d’Amour de Robert de Blois (f. 172rb-175rb). Le fabliau Jouglet, attribué à Colin Malet, est copié au verso avec une encre différente (f. 175v-178v) » (Gringas 2010).
-
Illustrations : initiale historiée M (f. 1r), avec deux pèlerins tenant un bâton, un dans chaque compartiment du M. Miniature (f. 45v) à l’encre, avec rehauts de rouge pour les flammes, représentant l’abbaye du Mont en feu.
Texte : Uniforme pour les folios 1 à 171 (initiales filigranées hautes de 2 à 4 lignes, alternativement rouges et bleues en début de vers). Initiales puzzle en rouge et bleu avec filigrane à la plume, hautes de 6 lignes, ouvrent respectivement la Venjance Nostre Seigneur au f. 82r et les Fables Pierre Aufons au f. 133r. Initiales filigranées en rouge ou en bleu en début de chapitre. Bouts-de-ligne en bleu ou en rouge (ff. 1-64). Intitulés en rouge (rubriques). Les derniers feuillets (f. 172-179) ne sont pas décorés (ni filigrane, ni couleur) et une réserve de deux lignes a été laissée pour l’initiale de la Chanson d’amour qui n’a pas été exécutée. La décoration laisse deviner par ailleurs que le Roman du Mont-Saint-Michel était destiné à occuper la position initiale, puisque la seule lettrine historiée du manuscrit (représentant deux pèlerins) ouvre le texte (Gringas 2010)
-
Iste liber est de Thesauraria Montis (f. 1r)
Origine : probablement réalisé par un copiste du Mont Saint-Michel ; cf. les majuscules initiales qui affectent Michel, Marie, Reliques.
Origine : France, Nord-Ouest (Normandie). Provenance : abbaye du Mont Saint-Michel, daté 1280 : inscrit anno octog[esimo], (f. 64r) ; ex-libris du XV e siècle, Iste liber est de thesauraria montis se trouve dans la marge extérieure du f. 1r. Jacques Cujas 🔎 , érudit humaniste et juriste (né en 1529, mort en 1590), a peut-être récupéré le manuscrit dans la bibliothèque de l’abbaye vers 1582, avec l’autorisation de Nicolas le Fèvre, au nom de Louis XIII. La collection du Cujas a ensuite été dispersée. Dans le catalogue de 1739 de Montfaucon de l’abbaye du Mont ( Bibliotheca bibliothecarum manuscriptorum nova, II, p. 1360), le n o 216 est relatif à une Histoire du Mont St Michel en vers, faite du temps de l’Abbé Robert de Torigny (r. 1154-1186), mais ce manuscrit, décrit comme un in-quarto ne semble pas correspondre aux manuscrits Add. 10289 et Add. 26876, qui sont de formats différents (respectivement in-octavo et in-16). Mais on peut se demander s’il ne s’agit pas d’un approximation de Montfaucon, la formule « in-quarto » restant assez-vague. De même, le 261 de l’inventaire de Pinot-Cocherie, signalé comme manuscrit de parchemin présentant une Histoire en vers, est présenté comme un in-quarto (Il s’agit peut-être du manuscrit 216 de Montfaucon). L'inscription sur une page de garde indiquant une acquisition en Angleterre dès le xvii e siècle (« Purchased at Stebers Sale (?) Feb. 1636, Lot 1702 ») (signalée par Bougy 2009, p. 13) semble plutôt correspondre à l’acquisition par le British Museum le 20 février 1836 (lot 1702). Le vendeur était Richard Heber 🔎 , propriétaire terrien et collectionneur de livres (né en 1773, mort en 1833), qui avait acquis ce manuscrit au début du xix e s. Il a longtemps été considéré que ce manuscrit a pu être subtilisé à Avranches dans les années post-révolution, mais cette hypothèse est fragilisée par le fait qu’on ne peut identifier de façon certaine le ms. Add. 10289 à une entrée d’inventaire des xvii e, xviii e et xix e siècle (Bougy 2009, p. 43).
Il s’agit de l’un des trois seuls manuscrits (et le plus ancien) en langue vernaculaire conservés de la bibliothèque du Mont Saint-Michel, les deux autres étant les ms. 212 et 223 conservés à Avranches.
Destinée : Iste liber est de Thesauraria Montis (f. 1r)
Catalogue of Additions to the Manuscripts in the British Museum in the Years 1836-1846, London: British Museum, 1843, p. 27 (1836), n o 10289).
Ward H. L. D., Herbert J. A. (éd.) (1883-1893), Catalogue of Romances in the Department of Manuscripts in the British Museum, London, British Museum, I (1883), pp. 179-80, 812-13 ; II (1893), pp. 259-265.
« Additional 10289 », Catalogue of Illuminated manuscripts (British Library) (archivage Wayback Machine, 2 déc. 2021).
« Additional 10289 », Digitzed Manuscripts (British Library), (archivage Wayback Machine, 5 juill. 2022)
Holden A. J. (1973), ‘Le Roman des Franceis’ in Études de langue et de littérature du moyen age: Offertes à Felix Lecoy, Paris, Honoré Champion, pp. 213-233 (p. 214).
Hunt T. (1988), « Materia medica in MS London B.L. Add. 1028 », Medioevo romanzo, 13, p. 25-37, MR website (PDF)
Lecoy F. (1970), « À propos du Romanz des Franceis d'André de Coutances », Revue de linguistique romane, 34, P honétique et linguistique romanes. Mélanges offerts à M. Georges Straka, p. 123-25.
Birrell R. (1979), « Regional vocabulary in Le Roman du Mont Saint-Michel », Romania, 100, n o 398, p. 260-270, DOI : 10.3406/roma.1979.1975 (Persee).
Noomen W. (1992), « Auteur, narrateur, récitant de fabliaux, le témoignage des prologues et des épilogues », Cahiers de civilisation médiévale, 35, n o 140, p. 313-350 (sp. p. 321-322), DOI : 10.3406/ccmed.1992.2539 (Persee).
Dean R. & Bolton M., Anglo-Norman Literature, A Guide to Texts and Manuscripts, London: Anglo-Norman Text Society, 1999, nos. 220.1, 501r.
Lansard L. (2005), « De l’Évangile de Nicodème au Roman de la Résurrection d'André de Coutances », Apocrypha, 16, p. 229-251.
Lansard L. & Brun L. (2010°, « London, British Library Additional 10289 », Arlima, Archives de littérature du Moyen Age, Arlima (2412) [accessed 15.11.2013].
Bougy Catherine (2009), Le Roman du Mont Saint-Michel ( xii e siècle), Avranches – Caen, Presses Universitaires de Caen (Fontes et Paginae, « Les manuscrits de Mont Saint Michel, Textes fondateurs), II, pp. 43-45, pl. I-IV, VI-IX, XI,XII, Presses universitaires de Caen.
Westwell, C. (2013), « The Romance of Mont Saint Michel », Medieval Manuscript Blog, British Library
Paris, G. (1898), « Note sur le manuscrit de l’ Évangile de Nicodème d'André de Coutances », Bulletin de la Société des anciens textes français, 24, 1898, p. 79-80, Gallica.
Gringas F. (2010), « Réponse de Normand… Pour et contre le “roman” d’après un recueil tiré de la Bibliothèque du Mont-Saint-Michel (Londres, British Library Additional 10 289) », dans Ad libros ! Mélanges d’études médiévales offerts à Denise Angers et Joseph-Claude Poulin, Presses de l’Université de Montréal, p. 233-242, DOI : 10.4000/books.pum.7477 (Openedition Books)[étude détaillée du manuscrit et analyse de la mise en recueil]
Division | Ff. 1-64 | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | Li ROMANZ du Mont Saint Michel | |
Identification | Guillaume de Saint-Pair Le Roman du Mont Saint-Michel |
Intitulé de début :
Incipit :
Molz pelerins qui vunt al munt | Enquierent molt, et grant dreit unt, (f. 1, v. 1-2)
Explicit :
Vne lanterne i a l’en quis, || Longue, de corn, ou il est mis.(f. 64r)
Intitulé de fin : -
Formule conclusive :
anno octog(esimo).(f. 64r)
Annotation(s) : -
Glose(s) : -
Bougy 2009.
Texte :
Illustrations :
Autres informations codicologiques :
Fox J. H., Robert de Blois, son œuvre didactique et narrative. Étude linguistique et littéraire suivie d'une édition critique avec commentaire et glossaire de “L’Enseigneement des princes” et du “Chastoiement des dames'’ , Paris, Nizet, 1950, éd. ff. 172-175r.
Bougy C. (éd.), Le Roman du Mont Saint-Michel ( xii e siècle) , Les manuscrits de Mont Saint Michel, Textes fondateurs, 2 vols, Caen-Avranches, Presses Universitaires de Caen, t. II, Presses universitaires de Caen (Documents numériques)
Redlich P. (éd.) (1894), Der Roman du Mont Saint-Michel von Guillaume de S. Paier, Marburg, NG Elwert’sche [édition en parallèle du texte des deux manuscrits], Archive.org.
Michel F. (éd.) (1856), Le Roman du Mont Saint-Michel par Guillaume de Saint-Pair, poète anglo-normand du xii e siècle , Caen, Hardel (Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, 20, 2 e série, vol. 10), Archive.org.
Ullrich A. (1887), « Beitrag zu einer textkritischen Ausgabe des Roman du Mont Saint-Michel von Guillaume de saint-Paier », Archive für das Studium der neueren Sprachen und Litteraturen, 44 e année, vol. 79, p. 26-48, 217-282, 369-390, Archive.org.
Birrell G. R. (éd.) (1978), Le Roman du Mont Saint-Michel by Guillaume de Saint-Pair, thèse, Université d’Aberdeen.
n. r.
Littérature
Romans
Division | Ff. 64r-81v | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | s. t. (pour sans titre) / | |
Identification | André de Coutances 🔎 Évangile de Nicodème (trad.) |
Intitulé de début :
Incipit :
Seignors mestre Andreu de Costances / qui a mout amé sonez e dances,(f. 64r)
Explicit :
[…] o sa fort croiz les infernaus / les boens mist hors lessa les maus.(f. 81v)
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) :
Édition(s) de référence : Reinsch 1880
Version rimée et remaniée à partir de l’ Évangile de Nicodème. Titres alternatifs : Le livre mestre Andreu (signalé ainsi dans les derniers vers) ; Le roman de la résurrection de Jésus-Christ
Texte : lettrines en bleu ou en rouge en alternance en début de vers
Illustrations :
Autres informations codicologiques : 2040 octosyllabes à rimes plates ; écrit en 2 colonnes, 30 l. par colonne sauf f. 54r, 19 l.
Paris G., Bos A. (éd.) (1885), Trois versions rimées de l’Évangile de Nicodème par Chrétien, André de Coutances et un anonyme, publiées d’après les manuscrits de Florence et de Londres , Paris, Firmin Didot, Société des anciens textes français, p. 73-136, Gallica
Reinsch R. (1880) , « Maitre André de Coutances, Le roman de la résurrection de Jésus-Christ », Archiv für das Studium der neueren Sprachen und Literaturen, 34, Bd 64, p. 161-196, Archive.org
Lansard, L. (2005), « De l’ Évangile de Nicodème au Roman de la Résurrection d’André de Coutances », Apocrypha, 16, 2005, p. 229-251.
Lansard, L. (2011), De Nicodème à Gamaliel. Les réécritures de l’ Évangile de Nicodème dans la littérature narrative médiévale ( xii e- xvi e s.). Étude et éditions , Paris, 2011
Livres bibliques
Évangiles
Division | F. 81v | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | s. t. / Ognement esprové por blanchir | |
Identification | Anonymes Recette d’onguent pour blanchir la peau |
Intitulé de début :
Incipit :
Ogneme(n)t esprouvé pour blanchir. P(re)nez la racine de livesche (et) de la racine dieble (et) des mauves (et) bolliez ensemble (et) lavez […] (f. 81v)
Explicit :
[…] (et) bolliez ensemble (et) lavez de leue au matin emp(res) loi[n]gture(f. 81v)
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) :
Texte : -
Illustrations :
Autres informations codicologiques :
Recette d’une lotion pour blanchir la peau (13 lignes). Texte complet :
Ognement esprové por blanchir : Prenez la racine de livesche et de la racine d’ieble et des mauves. Et bolliez ensemble et lavez. Derechief prenez de fres oint de porc et des aubuns d’ues autant de l’un come de l’autre. Triblez ensemble tresbien et ogniez. Derechief prenez de la livesche et des mauves et bolliez ensemble et lavez de l’eue au matin emprés l’oingture.
Reinsch R. (1880) , « Maitre André de Coutances, Le roman de la résurrection de Jésus-Christ », Archiv für das Studium der neueren Sprachen und Literaturen, 34, Bd 64, p. 161-196, sp. p. 176, Archive.org
n. r.
Traités de médecine
Division | Ff. 82r-121r | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | s. t. (pour sans titre) / Li Notsier: le roman de la destruction de Jerusalem | |
Identification | Anonymes La Vengeance nostre seigneur |
Intitulé de début :
Incipit :
Explicit :
…por que nos aions vie pormenable en sa gloirie Amen chascon en die ci define l’estoire
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) :
Texte : Alternance d’initiales rouges ou bleues en début de vers.
Illustrations : -
Autres informations codicologiques : 30 lignes par page. « La séquence Évangile de Nicodème-Venjance Nostre Seigneur, qui se fait dans ce recueil sans rubrique ni explicit, est attendue et se trouve dans plusieurs autres manuscrits, aussi bien dans les versions latines que dans les versions en prose » (Gingras 2010)
Laisses d’alexandrins monorimes. Récit de la guérison de Vespasien par le voile de Véronique et de la prise de Jérusalem ; incorpore le récit apocryphe de la mort de Pilate.
Gryting L.A.T. (éd.) (1952), The Oldest Version of the Twelfth-Century Poem ‘La Venjance Nostre Seigneur', Ann Arbor, University of Michigan Press (Contributions in Modern Philology, 19) [renvois aux leçons du ms. Add. 10289 : pp. 17 sq, 122, 123, 133-135, 137 sq.].
Ford A. E. (éd.) (1993), La Vengeance de Nostre-Seigneur. The Old and Middle French Prose Versions, Turnhout-Toronto, Brepols (Pontifical Institute of Mediaeval Studies Studies and Texts, 115).
n. r.
Romans
Bible
Division | Ff. 121v-125r | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | s. t. | |
Identification | Anonymes Collection de recettes médiécinales |
Intitulé de début :
A la maladie dou chief mecine veraie veroie vroie vroie. (f. 121v)
Incipit :
Pour la dolor del chief quisses poliel en eisil si metes as oraille qu'eles sentent l'odor et faites une corone(f. 121v)
Explicit :
[…] et le lessiez reposer . i . jor et puis oigniez au feu ou au soleil sovent et tantost garira de la gote.(f. 125r)
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) :
Collection de recettes médicinales, extraits de La Lettre d’Hippocrate à César et de la Lettre d'Aristote à Alexandre
Édition(s) de référence : Tovar 1970
Texte :
Illustrations :
Autres informations codicologiques : ???
Les recettes sont introduites par un intitulé (d’après Reinsch 1880):
Tovar (de) C. (éd.) (1970), La lettre d’Hippocrate à César, Paris.
Reinsch R. (1880) , « Maitre André de Coutances, Le roman de la résurrection de Jésus-Christ », Archiv für das Studium der neueren Sprachen und Literaturen, 34, Bd 64, p. 161-196, sp. p. 170-176, Archive.org
Traités de médecine
Division | Ff. 125r-129r | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | Boens enseignementz de phisique / Boens enseignemenz de phisique | |
Identification | Anonymes Boens enseignemenz de phisique |
Intitulé de début :
lci sunt boens enseignemenz de phisique
Incipit :
Un philosophe enseigna a un roi que boivre chascun matin .ii. sangloz d'eue chaude le rendroit si sain qu’il n’avroit mestier d’autre medecine. […]
Explicit :
et i metez .i. poi de cendre et l'envolepez [sic] d'un drapel de chanvre tant que il sue, c'est ce qui plus vaut.
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) :
Texte :
Illustrations :
Autres informations codicologiques :
Contient une introduction inspirée de la Lettre d’Aristote à Alexandre, un traité des urines, des notes sur la saignée, un régime selon les mois et des recettes médicales (voir éd. Hunt, p. 27 sq.).
Hunt T. (1988), « Materia medica in MS London B.L. Add. 1028 », Medioevo romanzo, 13, p. 25-37, MR website (PDF)
Sodergàrd O. (1981), Une Lettre d’Hippocrate d'après un manuscrit inédit, Stockholm, Almqvist och Wiksell (Acta universitatis Lundensis. Sectio I : Theologica, juridica, humaniora, 35).
n. r.
Traités de médecine
Division | F. 129v | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | s. t. | |
Identification | Anonyme Oratio contra maculas oculorum |
Intitulé de début :
Incipit :
Sanctus Nicasius habuit mac(u)lam in oc(u)lo et deprecatus est […](f. 129v)
Explicit :
Chr(istu)s imp(er)at, pat(er) noster. III. S(an)c(tu)s Nichasius (et) cet(er)a(f. 129v)
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) :
Évocation de légende de la « tache dans l’œil » de saint Nicaise de Reims, qui pria Jésus-Christ que quiconque porterait son nom soit préservé de ce mal (sans doute la variole). Saint Nicaise est le saint patron des victimes de la variole. Mention de prières et d’invocation au Christ. Ce court passage a été copié après un traité de recettes médicinales.
La légende de la tache dans l’œil de Nicaise n’apparaît pas dans le corpus hagiographique de ce saint ; il s'agirait d’une prière plus tardive qui serait apparue vers le X e siècle. On retrouve parfois cette prière, avec quelques variations, dans des traités d’ophtalmologie (ex. Vatican Vat. Lat. 4473, f. 59v, éd. Pansier 1903, p. 72)
IRHT, « Orationes contra maculas oculorum » Bibale
Texte : pied de mouche en bleu
Illustrations :
Autres informations codicologiques : le texte est précédé d’une ligne en plus petit module : In no(m)i(n)e pat(ri)s (et) filii (et) sp(iritu)s s(an)c(ti) amen. Tout le passage est écrit en gothique d’un plus grand module, d’une main différente, plus tardive de ce qui suit.
Texte complet :
In nomine patris et filii et spiritus sancti amen. Sanctus Nicasius habuit maculam in oculo et deprecatus est domini jhesum christum ut quicum nomen suum super se portaret amplius maculam in oculo haberet. † Christus uincit. † Christus regnat.+ Christus imperat, pater noster. III. Sanctus nichasius et cetera
Pansier P. (éd.) 1907, Tractatus de Passionibus oculorum… compilatus circa annos 1143-1180, Paris, Baillière, p. 72 (Collectio ophtalomogia veterum auctorum, fasc. 5), Archive.org
Vies
Division | Ff. 129v-132 | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | Romanz des Franceis / Romanz des Franceis | |
Identification | André de Coutances 🔎 Le roman des Français (Arflet) |
Intitulé de début :
Ici se commence le romanz des franceis(f. 129v)
Incipit :
Reis Arflet de Nohundrelande / As bons beveors saluz ma(n)de(f. 129v)
Explicit :
Mes en verité vos aprenc que Engleis, Breton, Angevin, Mansel, Gascoign et Peitevin tienent Andreu a bon devin, quer partot dit veir
Intitulé de fin :
C'est la fin. Explicit Arflet.
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) :
Texte : Initiales filigranées, rouges et bleues. Initiales des vers en rouge, bleu ou noir rehaussées de rouge.
Illustrations : -
Autres informations codicologiques : texte en 2 colonnes (30 l. par col.).
99 quatrains d'octosyllabes monorimes (394 vers). Le poème est écrit en lais de 4 lignes à une rime, dont les vers sont composés de 8 syllabes. Chaque page contient 2 colonnes de 30 lignes chacune ; les deux colonnes de la première page ne comptent chacune que 25 vers. Poème satirique dirigé contre les Français après la prise de la Normandie : « satire mordante, peu délicate par moments, dirigée contre les Français par un sujet normand des Plantagenets » (Holden 1973, p. 213). Le texte se moque notamment des pratiques alimentaires des Normands, leur manière de préparer le pot-au-feu, de manger la soupe ou de ronger les os.
Holden A. J. (éd.) (1973), « Le Roman des Franceis », in Études de langue et de littérature du Moyen Age offertes à Félix Lecoy, Paris, p. 213-233, Gallica
Bliss, J. (2018), An Anglo-Norman Reader, Cambridge, UK, Open Book Publishers, 2018, p. 170-179 (étude et trad. anglaise des 236 premiers vers), Open Book Publishers, PDF)
Lecoy F. (1970) « À propos du Romanz des Franceis d’André de Coutances », Revue de linguistique romane, 34, 1970, p. 123-125. DOI: 10.5169/seals-399467 (e-periodica)
Division | F. 132v | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | Duodecim pares Francie / Duodecim pares Francie | |
Identification | Anonymes Douze pairs de France (liste) |
Intitulé de début :
Hii sunt duodecim pares Francie
Incipit :
Duz burgondie / Dux normannie / Dux aquitanie(f. 132v)
Explicit :
Archiep(iscop)e lugidunensis / Ep(iscop)e nouioniensis / Ep(iscop)e cathalaune(n)sis(f. 132v)
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) : -
Texte :
Illustrations :
Autres informations codicologiques : liste ajoutée dans un espace libre du f. 132v. Pour une interprétation d ela présence de cette liste dans le contexte politique de l’époque, voir Gingras (2010, notes 34-35.)
Texte complet : Duz Burgondie / Dux Normannie / Dux Aquitanie / Comes Flandrie / Comes Campanie / Comes Sancti Egidii / Archiepiscopus remensis / Archiepiscopus Lincolnensis / Episcopus Beluacensis / Archiepiscope Lugidunensis / Episcope Novioniensis / Episcope Cathalaunensis
Redlich P. (éd.) (1894), Der Roman du Mont Saint-Michel von Guillaume de S. Paier, Marburg, NG Elwert’sche, p. VI, Archive.org.
Gringas F. (2010), « Réponse de Normand… Pour et contre le “roman” d’après un recueil tiré de la Bibliothèque du Mont-Saint-Michel (Londres, British Library Additional 10 289) », dans Ad libros ! Mélanges d’études médiévales offerts à Denise Angers et Joseph-Claude Poulin, Presses de l’Université de Montréal, p. 233-242, notes 3435 DOI : 10.4000/books.pum.7477 (Openedition Books)[étude détaillée du manuscrit et analyse de la mise en recueil]
Division | Ff. 133-172r | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | Fable Pierre Aufors / Fable Pierre Aufors | |
Identification | Anonymes Fable Pierre Aufors (Chastoiement d'un pere à son fils) |
Intitulé de début :
Incipit (prologue) :
Qui veut henor el siecle aveir / Premerainement deit saveir / Que ne puet a henor venir/ Qui ne se veut a bien tenir.(f. 133r)
Explicit (prologue) :
Si comme esteit dreit et reison / Quant il out fine sa preiere / Si comenea eu tel maniere..(f. 133v)
Incipit (texte) :
Sei bels filz ta marchaandise / Si saches que por gaagnier / Ne testuet en el trauvellier.(f. 133v, col. B)
Explicit :
Grant prou et grant sens i conquert / Tel lorra qui de miez en ert / Trop puet pere amer son effant / Garni se tienge en son viuant. (f. 172r)
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) : ???
Version A de cette œuvre (Hilka & Soderhjelm 1922). Traduction en vers romans de la Disciplina Clericalis de Pierre Alphonse
Jonas 5449Mention de l’auteur à la fin du prologue : Pierres aufors qui fist le liure / Mostra quil deueit sens escriure / Quer dieu tot auant merci[a] / Quant il son liure comenca / Del bien et de lentendement / Que il a done a sa gent / Apres mostra dom tracereit / Porquoi et coment le fereit / Puis fist enuers deu soreison / Si comme esteit dreit et reison / Quant il out fine sa preiere / Si comenea eu tel maniere.
Édition(s) de référence :
Texte :
Illustrations :
Autres informations codicologiques : « Quant à la traduction de la Disciplina clericalis copiée à la suite (version Fables Pierre Aufors), elle justifie elle-même sa présence en se donnant d’emblée comme un ouvrage plaisant à finalité didactique (…) Pour l’auteur de cette première traduction vernaculaire de la Disciplina clericalis, le plaisir pris à la lecture des bels fableax en langue vulgaire ne se justifie que par la qualité des fruits qu’ils peuvent donner. » (Gingras 2010)
Traduction-adaptation de la Disciplina clericalis, recueil d’exempla courant dans les monastères cisterciens depuis la fin du xii e siècle. « La traduction retenue dans ce recueil, attribuée généralement à un auteur normand de la fin du xii e siècle, est d’ailleurs la plus ancienne des trois traductions françaises distinctes qui sont parvenues jusqu’à nous. » (Gingras 2010). 25 contes, en 4660 vers octosyllabiques à rimes plates.
Liste des contes présents dans le manuscrit (d’après Ward 1883 et Hilha & Soderhjelm 1922) :
Montgomery E.D. (éd.) (1971), Le Chastoiement d'un père à son fils, Chapel Hill, University of North Carolina Press, (Studies in the Romance Languages and Literatures, 101).
Hilka A. & Soderhjelm W. (éd.) (1922), Petri Alfonsi Disciplina Clericalis 3. Franzosische Versbearbeitungen, Helsingfors (Acta Societatis Scientiarum Fennicae 49/4) [édition d’après le ms. Add. 10289 : p. 3-78), Archive.org
Foehr-Janssens Y. (2006), « Quelle fin pour un enseignement d'un père à son fils ? La clôture du texte dans les manuscrits des Fables Pierre Aufors ( Chastoiement d'un père à son fils, version A), in Courtly Arts and the Art of Courtliness. Selected Papers from the Eleventh Triennial Congress of the International Courtly Literature Society , University of Wisconsin-Madison, 29 July-4 August 2004, Cambridge, Brewer, p. 399-417.
Morcos, H. (2017), « Sens in dialogue: the manuscript contexts of the Fables Pierre Aufons »,in T he Dynamics of the Medieval Manuscript: Text Collections from a European Perspective, éd. Karen Pratt, Bart Besamusca, Matthias Meyer et Ad Putter, Göttingen, V&R unipress, p. 217-239 (p. 230-233).
Ward, H. L. D. (1883), Catalogue of Romances in the Departement of Manuscripts in the British Museum, London, British Museum, t. 2, p. 259-265, Archive.org
Romans
Division | Ff. 172-175 | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | D’amors / D’amors | |
Identification | Robert de Blois 🔎 Chanson d’amour (D’amors, Compendium amoris) |
Intitulé de début :
Incipit Compendium amoris (f. 172)
Incipit :
Meinte gent parolent d’amors / Et si ne sevent li plusors / Que c’est ne dont el sout venir (f. 172)
Explicit :
Ci define d’amors le comte / Qui mal lor veut, Dex li dont honte.(f. 175)
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Amen
Annotation(s) :
Glose(s) :
Le titre est aujourd’hui considéré comme devant être D’amour, car « ce texte de 353 vers n’a rien d’une chanson lyrique » (Toniutti 2017, note 3, citant Mikhaïlova-Makarius 2010). L'incipit dans le ms. Arsenal 5201, p. 38b, est : « C’est D’amors. » « D’Amour est le texte le plus populaire de l’œuvre de Robert de Blois : il est reproduit dans tous les manuscrits regroupant les compositions de l’auteur » (Toniutti 2017, note 7).
« The text is an extract from the Chastoiement des dames, later incorporated in Beaudous. » (Hunt 1988 p. 27). Voir aussi Fox 1950, p. 39.
« This copy does not include the attribution to Robert de Blois. In three other manuscripts, it follows Robert's Chastiement des dames (Paris, ms. fr. 24301 and ms. fr. 837; and Paris, Arsenal MS 3516) » (British Library online Catalogue).
Édition(s) de référence : Reinsch 1880.
Dans les autres manuscrits, un autre incipit semble faire office de transition avec les autres traités de Robert de Blois auquel ce texte fait suite : « En la fin de mon livre vuil / parler d'amors ou derrain fuil. »
Texte : aucun décor (ni filigrane, ni couleur) ; une réserve de deux lignes a été laissée pour l’initiale de la Chanson d’amour qui n’a pas été exécutée.
Illustrations :
Autres informations codicologiques : ???
« The Chanson d’Amor by Robert de Blois is a short piece on the paradoxical nature of love and its effects on lovers, here given the title Compendium amoris. » (British Library online Catalogue). « Le ton est donc résolument didactique. Il s’agit d’un traité destiné à définir l’amour et ses manifestations, physiques et psychiques (…) D’Amour (…) synthétise plusieurs thématiques (…) : l’importance du penser, du secret, le motif de la maladie et de la blessure d’amour » (Toniutti 2017).
Reinsch R. (1880) , « Maitre André de Coutances, Le roman de la résurrection de Jésus-Christ », Archiv für das Studium der neueren Sprachen und Literaturen, 34, Bd 64, p. 161-196, sp. p. 166-167 (édition d’après le ms. BL Add 10289), Archive.org
Ulrich J. (éd.) (1891), Robert von Blois Sämtliche Werke, II, Berlin, Mayer & Müller, p. 101-143 (édition d’après le ms. BnF Fr. 24301), Archive.org
Fox J.H., Robert de Blois, son œuvre didactique et narrative. Étude suivie d'une édition critique de l'Enseignement des Princes et du Chastoiement des dames, Paris, Nizet, 1950, p. 405-409
Meyer, P. (1888), « Note sur Robert de Blois », Romania, 17, 1888, p. 282-284. DOI : 10.3406/roma.1888.6007 (Persee)
Toniutti, G. (2017), « Mise en recueil et assemblage des contraires. Cristal et Clarie, D’Amour et le manuscrit Arsenal 3516 », Le Moyen Age, 123/2, p. 339-349, DOI : 10.3917/rma.232.0339 (Cairn.info).
Division | Ff. 175v-178 | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | s. t. (pour sans titre) / | |
Identification | Colin Malet 🔎 Jouglet |
Intitulé de début :
Incipit :
Jadis en coste mon ferrant / out une viellete manant…
Explicit :
Segnors ce dit Colin Malet. / Tel cuide conchier autrui / qui assez miez conchie lui.
Intitulé de fin :
Formule conclusive :
Annotation(s) :
Glose(s) :
Fabliau : Jouguet. Le nom supposé de l’auteur, Colin Malet, mentionné ici, ne l’est pas dans l’autre témoin de cette œuvre (BnF, Fr. 837) Arlima 543 ; Jonas 3300
Édition(s) de référence : Noomen 1984 (NCFR II).
« Ce dernier texte est cependant rattaché au monde normand par une variante propre à ce manuscrit qui attribue le texte à Colin Malet. Si ce nom semble a priori assez commun, il prend une couleur particulière dans le contexte régional qui est celui du manuscrit puisque la famille Malet était bien connue dans la région en qualité de seigneurs de Granville, fief situé à 3 kilomètres de Saint-Pair et pratiquement à égale distance (environ 25 kilomètres) d’Avranches et de Coutances. Le recueil semble ainsi se constituer d’abord autour d’un groupement de textes associés à un domaine géographique précis, entre l’Avranchin et le Cotentin. » (Gingras 2010). Il n’est pas exclu que l’attribution auctoriale à Colin Malet ne soit qu’un ajout fictionnel du scribe, ce nom étant absent du manuscrit BnF Fr. 837. Il pourrait s’agir également du narrateur, Colin Malet aurait été le récitant, ou le diffuseur du fabliau (Noomen 1992, p. 321-322)
Texte : aucun décor (ni filigrane, ni couleur)
Illustrations : -
Autres informations codicologiques : 30 l. par colonne
Fabliau, vers octosyllabiques à rimes plates. 420 vers (446 dans le seul autre témoin du texte : Paris BnF fr. 837, f. 116r-118r). Histoire scatologique où un jongleur tente de duper un paysan, Robin, mais où le premier est victime à son tour (arroseur arrosé, si on peut oser la métaphore dans ce contexte) de la vengeance défécatoire de Robin, suggérée par sa jeune épouse rusée, vexée d’avoir eu sa nuit de noce gâchée par les coliques de Robin.
Noomen W. et Van den Boogaard N. (éd.) (1984), Nouveau Recueil complet des Fabliaux (NRCF), Assen, Van Gorcum, tome II, 10, p. 185.
Noomen W. (éd.) (2003), Le Jongleur par lui-même. Choix de dits et de fabliaus, Louvain, Peters (Ktemata, 17), p. 276-311
D’Andeli H. (éd.) (1984), « De Jouglet », dans Eichmann R. & DuVal J. (éd.), The French Fabliau B.N. MS. 837, Routldege, chap. 7.
Noomen W. (1992), « Auteur, narrateur, récitant de fabliaux, le témoignage des prologues et des épilogues », Cahiers de civilisation médiévale, 35, n o 140, p. 313-350 (sp. p. 321-322), DOI : 10.3406/ccmed.1992.2539 (Persee).
Cote | Londres BL, Add MS 26876 | ||||||||||||||||
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Datation | 1340 | ||||||||||||||||
Langue(s) |
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Description matérielle brève |
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Incipit repère | Bien conueneit a teul segnor / Tel dignite & tel ennour (f. 2r) | ||||||||||||||||
Explicit repère | Q’icelui qui toz noz fist / Sai(n)t Michel garde semprist (f. 104) | ||||||||||||||||
Intitulé | Histoire du Mont Saint-Michel, par Guillaume de Saint-Paer. |
Origine :
Technique :
Décor :
Gardes :
106 ff (foliotation moderne 1-105, un feuillet n'a pas été numéroté après le 99)
in-12 : 127 × 87 mm.
parchemin, de qualité et d’épaisseur inégales, présentant de nombreux trous.
Cahiers :
gothique ( textualis libraria), avec tendance à l’inclinaison. Un seule main.
sans
Texte : initiales monochromes rouges signalant les sections. Initiales en début de vers en noir, parfois rehaussées de jaune. Initiales cadelées avec grotesques. Chaque vers est suivi d’un point en noir, placé sur le cadre de justification, légérement au dessus de la rectrice.
sans
ex-libris Francis Palgrave (f. 1r)
Origine :
Destinée : Francis Turner Palgrave 🔎 , qui offre le manuscrit au British Museum en 1865 (cf. mention sur la garde et ex-libris Francis Palgrave au f. 1r). Le manuscrit arrive peut-être en Angleterre dès le xv e siècle, car il contient au dernier folio (106v) l'inscription tronquée Lord oft L… datable du xv e siècle (Bougy, p. 45). Colophon (f. 106v) : Anno Domini millesimo tricentesimo quadragesimo die Mercurii post Dominicam qua cantatur Letania Jerusalem factus fuit iste liber (soit la date du 23 mars 1341).
.
Varnhagen H. (1877), « Die handschriftlichen Erwerbungen des British Museum auf dem Gebiete des Altromanischen in den Jahren von 1865 bis Mitte 1877 », Zeitschrift für romanische Philologie, 1, p. 541-555 (sp. p. 545-546), Gallica
Bougy C. (éd.), Le Roman du Mont Saint-Michel ( xii e siècle) , Les manuscrits de Mont Saint Michel, Textes fondateurs, 2 vols, Caen-Avranches, Presses Universitaires de Caen, t. II, p. 45-46 (notice du ms.)
Division | Ff. 1-106 | |
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Description matérielle |
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Titre donné par le manuscrit | Li ROMANZ du Mont Saint Michel | |
Identification | Guillaume de Saint-Pair Le Roman du Mont Saint-Michel |
Intitulé de début :
Incipit :
Les bon(n)es ge(n)s qui uont au mont | Enqueront mout & grant dreit ont […] (v. 1-2)
Explicit :
Vne lanterne i a l’en quis, || Longue de veirre ou il est mis.
Intitulé de fin :
Explicit expliceat ludere scriptor eat.
Formule conclusive :
Hic lib(er) e(st) script(us) qui scripsit sit benedict(us).
Annotation(s) :
Glose(s) :
3966 vers. Le manuscrit contient les sept passages manquants du ms. Add. 10289, autre témoin du texte, mais plus d’une centaine de vers copiés dans ce dernier manuscrits manquent ici.
Édition(s) de référence : Bougy 2009
Illustrations : -
Autres informations codicologiques :
Histoire de l'abbaye du Mont-Saint-Michel en vers à l'usage des pèlerins.
Fox J. H., Robert de Blois, son œuvre didactique et narrative. Étude linguistique et littéraire suivie d'une édition critique avec commentaire et glossaire de “L’Enseignement des princes” et du “Chastoiement des dames'’ , Paris, Nizet, 1950, éd. ff. 172-175r.
Bougy C. (éd.) (2009), Le Roman du Mont Saint-Michel ( xii e siècle) , Les manuscrits de Mont Saint Michel, Textes fondateurs, 2 vols, Caen-Avranches, Presses Universitaires de Caen, t. II, Presses universitaires de Caen (Documents numériques)
Redlich P. (éd.) (1894), Der Roman du Mont Saint-Michel von Guillaume de S. Paier, Marburg, NG Elwert’sche [édition en parallèle du texte des deux manuscrits], Archive.org.
Michel F. (éd.) (1856), Le Roman du Mont Saint-Michel par Guillaume de Saint-Pair, poète anglo-normand du xii e siècle , Caen, Hardel (Mémoires de la Socité des Antiquaires de Normandie, 20, 2 e série, vol. 10), Archive.org.
Ullrich A. (1887), « Beitrag zu einer textkritischen Ausgabe des Roman du Mont Saint-Michel von Guillaume de saint-Paier », Archive für das Studium der neueren Sprachen und Litteraturen, 44 e année, vol. 79, p. 26-48, 217-282, 369-390, Archive.org.
Birrell G. R. (éd.) (1978), Le Roman du Mont Saint-Michel by Guillaume de Saint-Pair, thèse, Université d’Aberdeen.
n. r.