Coutumes de la prévôté de Touques

Le seul témoin connu des coutumes de Touques est conservé dans le Livre des métiers de Lisieux, un registre qui compile les ordonnances réglementant les métiers, rassemblées en 1539 pour Robert Mauduit, bourgeois de la ville. Il s’agit d’un recueil à l’aspect informel réalisé uniquement pour les besoins d’un bourgeois1. À la fin du recueil, les ordonnances sont suivies de copies des coutumes de Lisieux puis, après plusieurs chartes, de celles de Touques. L’ensemble du codex est rédigé de la même main, c’est donc un projet de mise par écrit cohérent que l’on retrouve dans le classement des ordonnances par types de métiers2.

Contrairement au coutumier de Lisieux qui le précède, le coutumier de Touques ne présente pas de prologue avec la date et le contexte de la mise par écrit des coutumes. Seule une phrase précisant que les droits de coutumes de la ville appartiennent à l’évêque de Lisieux, seigneur de Touques, apparaît en préambule.

En outre, le texte des coutumes n’est pas particulièrement organisé. Il n’y a ni chapitres, ni rubriques, la description des taxes s’enchaîne sous forme d'une liste sans organisation apparente.

1. François Rivière, Travail et métiers en Normandie à la fin du Moyen Âge, Institutions professionnelles et régulation économique, thèse de doctorat, EHESS, dactylographié, t. I, 2017, p. 81.

2. Ibid., p. 82.

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