Conventions d'éditions

L’édition reprend le texte du manuscrit original, y compris les graphies et erreurs des scribes, encodées comme telles dans des balises spécifiques.

Les abréviations ont été développées intégralement, à quelques exceptions :

  • - Un nom propre signifié seulement par l’initiale du nom verra seulement l’initiale retranscrite. Ce cas s’applique également pour l’abréviation « Th. », désignant l’archevêque Thibaud, différente de l’abréviation « Theobald. »
  • - Lorsqu’un nom propre est abrégé et ne saurait être exprimé en entier, l’abréviation est laissée telle qu’elle apparaît dans le manuscrit et terminée par un point (exemple : Ric. = Ricardus ou Richardus).
  • - Les chiffres romains sont retranscrits tels quels, avec éventuellement, en exposant, les lettres abrégées, suscrites ou non.

L’édition ne tient pas compte de la ponctuation médiévale et le texte est ponctué de manière à rendre le texte intelligible pour un lecteur contemporain, et selon l’usage français de la ponctuation.

Les noms propres et aux adjectifs de lieu commencent par une majuscule seulement s’il s’agit d’une personne physique ou morale. Il n’y a pas de majuscule aux adjectifs de lieux qualifiant les monnaies ou les mesures.

Pour suivre l’usage du français contemporain, les lettres i et u ont été retranscrites par j et v lorsqu’elles ont valeur de consonnes.

La graphie des c et des t devant la lettre i respecte l’original, pourvu qu’une interprétation certaine puisse être proposée. En cas de doute, elle est retranscrite en ti.

Lorsque le nom Radulphus/Radulfus apparaît dans son entièreté, il est retranscrit dans sa graphie originale. Lorsque le terme est abrégé, il est retranscrit Radulphus.

Les termes en langue vernaculaire ont été restitués en italique.

Les ajouts ponctuels du scribe en interligne ou dans la marge ont été replacés à leur place dans le texte et signalés comme tels.

L’édition respecte l’ordre du texte dans le manuscrit, à l’exception des ajouts en marge des pages, rattachés à une paroisse spécifique, encodés comme ajouts et replacés dans la notice à laquelle ils sont rattachés.

En suivant l’environnement d’édition, le manuscrit est classé par archidiaconés (sections) puis par doyennés (sous-sections), chaque église faisant l’objet d’un item qui lui est propre. Les changements de folios sont signalés, contrairement aux retours à la ligne.

Le texte est segmenté en différents groupes de mains : l’état successif du manuscrit peut être affiché via un affichage dynamique, permettant de choisir les mains à afficher.

Chaque nom de personne et de lieu est relié à une fiche qui lui est propre dans un index collaboratif. S’agissant de l’archevêque « R. », le doute existe entre la personne de Rotrou de Warwick et Robert Poulain : sans autre précision, l’initiale a été relié à une fiche explicative.

Les noms d’églises ont été indexés directement vers la ville ou le lieu-dit auxquels ils renvoient. Une exception est faite dans les villes ayant plusieurs églises : dans ce cas, les églises ou chapelles sont indexées vers des sous-entrées spécifiques.